Industrie: La Tunisie, premier exportateur sud méditerranéen vers l’UE

Tout au long de la période 1987-2009, l’économie tunisienne a misé sur les capacités de ses entreprises en matière de production, d’exportation, d’investissement et de création d’emploi afin de bien relever les défis de l’étape actuelle et future.
Cette stratégie vient concrétiser la ferme volonté de stimuler la compétitivité du secteur industriel et sa capacité à conquérir les principaux marchés internationaux, surtout avec la signature d’un accord de partenariat avec l’union européenne (UE) portant sur une zone de libre échange, entrée en vigueur le 1er janvier 2008.
Etant le premier exportateur industriel Sud Meda vers l’UE, la Tunisie a enregistré un saut remarquable quant aux exportations industrielles passant de 1,3 milliard de dinars en 1987 à 18,7 milliards de dinars en 2008.
Par secteur, les industries mécaniques et électriques (IME) ont exportés en valeur 6,2 milliards de dinars en 2009. Les exportations agroalimentaires (IAA), quant à eux, ont atteint en 2008 la valeur de 1,85 milliard de dinars contre 0,2 milliard en 1987, sachant que le taux de couverture des besoins laitiers a évolué de 100% de lait en poudre importé, en 1987 à 99% de lait frais local actuellement.
S’agissant des industries pharmaceutiques, les chiffres disponibles fournis par le ministère de l’industrie révèlent que la production de ce secteur est passée de 8 millions de dinars (MD) en 1990 à 363MD en 2008 favorisant 5000 emplois, compte tenu du progrès en matière de taux de couverture des besoins nationaux en médicaments passant de 7,5% à 47% durant la même période.
Volet investissement, le secteur industriel tunisien a suscité, en 2008, des investissements de l’ordre de 1,4 milliard de dinars alors qu’en 1987, le secteur a enregistré seulement 0,28 milliard de dinars d’investissements.
Quant aux investissements directs étrangers (IDE), ils ont considérablement progressé de 15 millions de dinars à 642 millions de dinars, toujours durant la même période.
Considéré comme un secteur vital vu sa forte contribution tant dans le PIB que dans la croissance économique du pays et sa compétitivité, le Textile habillement tunisien ne cesse de franchir des étapes majeurs sur la voie de la qualité et la concurrence, surtout dans une conjoncture mondiale marquée par un « tsunami » concurrentiel asiatique !
Les exportations tunisiennes du textile, de l’habillement et du cuir ont, en effet passé de 0,6 milliard de dinars en 1987 à 5,2 milliards de dinars en 2008. Les statistiques du Centre technique du textile (CETTEX) pour le mois de novembre 2009, indiquent que les exportations des branches de ce secteur ont connu une légère baisse exception faite de la filiale « fils et filés » haussière de +14.8%.
L’explication peut être du côté de la consommation d’habillement en Europe et surtout en France, détériorée dans les dernières années, mais aussi le repli de la consommation quant aux produits tunisiens phares à l’export dont le jean, le pantalon et le vêtement de travail.
Le développement économique régional a représenté l’un des objectifs nationaux tout au long des dernières années, preuve en est l’évolution du nombre d’entreprises industriels implantées dans les zones de développement régional passant de 121 à 1133 entreprises entre 1987 et 2009. Par conséquent, la création d’emploi en a bénéficié, avec 73 mille emplois en 2009 contre seulement 12 mille emplois en 1987.
Vu les acquis et réalisations dont jouit l’entreprise tunisienne, outre le climat d’affaires et l’intérêt particulier de l’Etat quant au renforcement des différentes composantes du tissu économique et industriel national, la Tunisie demeure la première destination des PME européennes de la rive sud de la Méditerranée.
Le nombre d’entreprises industrielles issues du partenariat a grimpé de 402 à 2324 entreprises dans les deux dernières décennies, avec notamment l’implantation de 1300 entreprises certifiées en 2009 contre seulement 10 entreprises en 1987, outre le nombre de laboratoires évoluant de 15 laboratoires non accrédités à 76 laboratoires dont 45 accrédités durant cette même période.
Par Infotunisie.com - le 31 décembre 2009

Des ambitions pour la Méditerranée

La semaine dernière un groupe d’anciens chefs de gouvernement, ministres et hauts fonctionnaires du Nord et du Sud de la grande bleue, publiait dans les colonnes du Monde un manifeste : l’Union Pour la Méditerranée : une opportunité historique. Rencontre avec Pedrag Matvejevitch intellectuel, essayiste, écrivain et poète croate spécialiste de la Méditerranée dont la pensée et les écrits ont nourri les concepteurs de l’UPM.
Le projet de l’Union Pour la Méditerranée (UPM) vous semble-t-il réaliste au regard des conditions politiques et économiques régnant tout autour de la Méditerranée ?
J’ai fait la critique des projets précédents. D’abord celui du Plan d’Action pour la Méditerrané, lancé sous l’égide du programme des nations unies pour le développement (PNUE) en 1975 qui prévoyait le destin de la Méditerranée jusqu’en 2025 avec le Plan Bleu. J’ai confronté ce projet avec d’autres conventions et chartes mises en place depuis une cinquantaine d’années. Toutes se sont terminées sans grand résultat. Il en va de même avec la conférence de Barcelone de 1995 qui montre combien les meilleures idées et la meilleure volonté sont insuffisantes. Cette conférence s’est déroulée après la signature des accords d’Oslo de 1993 qui semblaient résoudre le conflit entre Israël et Palestine. Dans cette euphorie, on s’est permis d’aller très loin et d’imaginer une Méditerranée en paix, sans grand problème politique. Or, l’histoire a pensé autrement. Nous avons eu le 21 septembre 2001 qui a entraîné la fermeture des passages entre les deux rives de la Méditerranée. Ensuite il y a eu les attentats de Londres et de Madrid, et toute communication normale est devenue impossible. De ce fait, la conférence de Barcelone de 1995 est restée unilatérale, insuffisante et n’a pas donné les résultats escomptés. Aujourd’hui il faut tenir compte de ce qui s’est passé avant, des obstacles qui ont surgi, des implosions qui ont empêché le cheminement de ces grands projets.

Justement, de quelle manière l’Histoire pèse-t-elle sur le processus d’Union ?
Son poids dans la création de l’UPM est énorme et se présente comme un fardeau. Après la chute du mur de Berlin, l’Europe s’est souciée de la manière d’intégrer les pays de l’Est, mais elle n’a eu aucun regard pour la Méditerranée. Non seulement elle ne s’est pas tournée vers l’autre rive, mais elle ne l’a pas fait non plus pour sa propre Méditerranée. Un abyme s’est creusé entre la côte méditerranéenne européenne et l’arrière-pays. On l’a vu en Grèce, en France, en Espagne. On l’a vu surtout en Italie pays brisé entre son Sud et son Nord. L’Europe qui regardait seulement vers l’autre Europe sans se soucier de son alliance avec la Méditerranée, se devait de revoir sa politique, de porter un autre regard. Au début du processus de création du projet de l’UPM elle a manifesté nombre de réserves. Le nom d’Union méditerranéenne a été refusé par l’Allemagne. Alors on l’a changé pour « processus de Barcelone – Union Pour la Méditerranée », mais « processus de Barcelone » a été changé à son tour. Finalement on en est venu à Union Pour la Méditerranée. Ces changements de nom ne sont pas de purs caprices, ils proviennent de cette histoire et du poids que l’on porte.

Aujourd’hui comment peut-on dépasser tout ça ? Y a-t-il une identité méditerranéenne, un plus petit dénominateur commun à partir duquel construire une union ?
Commençons par l’idée d’identité. De nombreux penseurs et chercheurs sont d’accord sur une chose : l’identité ne peut être prise au singulier. Les vieux Romains disaient : « identiques mais pas uniques ». L’identité n’est pas une singularité, elle est beaucoup plus complexe, elle est faite de différentes couches, histoires, contributions, parfois opposées les unes aux autres. L’adjectif « identitaire » est devenu péjoratif. On parle d’« aspect identitaire », de « repli identitaire », des termes négatifs. Il n’existe pas d’homogénéité qui permettrait de prendre des résolutions communes, non seulement entre le Sud et le Nord, mais également à l’intérieur des pays eux-mêmes. En Algérie des dizaines de milliers de musulmans ont été tués par des musulmans, mais on pourrait parler aussi des tensions entre Maroc et Tunisie, du conflit entre Israël et Palestine ou encore prendre l’exemple de Chypre où les deux communautés n’arrivent pas à s’entendre, ou encore les Balkans…
Avant d’avoir une politique de toute la Méditerranée, il y a encore un long chemin à parcourir. De plus, la crise économique, rapide et universelle, ne permet pas de trouver les moyens de résoudre les contradictions. Nous savons très bien que les caisses européennes se sont vidées pour sauver l’Europe de la crise. Où trouvera-t-on le soutien matériel pour une activité très forte, nourrissante, aidant les autres pays tout autour de la Méditerranée ? Dans cette situation, nous avons vu un capitalisme financier mettre en question le capitalisme, nous avons vu un néolibéralisme remettre en cause le principe de libéralisation, un système bancaire qui bloque les banques. Nous voyons les pauvres du Nord ainsi qu’une certaine gauche anticapitaliste, qui défendent le capitalisme et les banques, pour maintenir leur travail. Ce sont des contradictions qu’on ne pouvait pas du tout imaginer il y a dix ans.

Les contradictions ne sont plus entre des systèmes opposées, elles le sont à l’intérieur des systèmes eux-mêmes. Mais existe-t-il malgré tout des facteurs de cohérence et de cohésion entre les Méditerranéens ?
Oui, au niveau de la conscience. On se rend compte qu’on ne peut pas s’en sortir isolément mais en s’aidant les uns les autres. Si j’ai salué l’idée de l’UPM, la discordance généralisée que nous connaissons du fait de la crise bloque chaque projet commun. Les pays arabes ne sont pas venus aux premières réunions de l’UPM à cause de la situation à Gaza, puis Israël n’est pas venu aux suivantes en raison de la présence de la ligue arabe. Réussir l’union ne sera pas facile.

Y a-t-il malgré tout des domaines où l’intérêt collectif peut dépasser les conflits ?
Il y en a, en effet. La première des choses serait la dépollution. Nous avons tous le même intérêt à dépolluer la Méditerranée, à lutter contre la désertification parce qu’elle produit les migrations. Une politique de l’eau est également possible, de même qu’une politique d’énergie solaire qui a d’ailleurs commencé avec un certain succès dans les pays arabes. Cela pourrait nous préparer pour les années à venir. Notre projet doit être des plus modestes au début pour qu’il puisse donner des résultats et que ces premiers résultats puissent nourrir et stimuler l’action, le projet de l’Union Pour la Méditerranée.

Voyez-vous des obstacles culturels ou cultuels à l’intégration de la Turquie dans l’Europe ?
On sait que le président Sarkozy n’est pas partisan de l’intégration. Certains ont pensé qu’il avait proposé la création de l’UPM simplement pour écarter la Turquie de la course à l’Europe. Le point de vue le France est très éloigné de celui de l’Allemagne. Mais au fonds, quelles sont les raisons pour ou contre ? Contre : nous aurions à la frontière de l’Union européenne le problème des Kurdes, de l’Iran, de l’Irak, ces foyers de conflits de la période précédente. Les raisons favorables : la Turquie peut-être un mur de protection face à ces pays où l’islamisme est agressif. La Turquie est plus laïque que les autres pays musulmans, faisant les premiers pas vers la démocratie, réussissant à bloquer ses propres fondamentalistes. Ce pays de 70 millions d’habitants pourrait servir de bouclier à l’Europe. Je considère qu’en exigeant de la Turquie qu’elle progresse sur le chemin de la démocratie, d’une véritable démocratie et non pas ce que j’appelle la « démocrature » à l’image de ce qui se passe en Russie, et si la Turquie fait cet effort, alors il n’y a pas de raison de la rejeter. L’islam Turc n’est pas dangereux.
Par Pierre Magnetto - Developpementdurablelejournal.fr- le 29 décembre 2009

Festival des Villes Méditerranéennes

Dans le cadre de rapprochement Nord-Sud dans le bassin méditerranéen, le ministre italien du Développement économique, Claudio Scajola, le président de la région "Campania", Antonio Bassolino, et le président de la Région "Sicile", Raffaele Lombardo, ont signé un accord portant sur le lancement du ''Festival des Villes de la Méditerranée" le prochain exercice biennal 2010-2012.
D’après le quotidien italien en ligne "Libero News", qui publie un communiqué du ministère, la programmation du festival et toutes les implications culturelles, éducatives et sociales qui s'y rattachent, auront lieu «principalement entre Naples et Palerme, impliquant également les principales villes des pays des deux rives de la Méditerranée (Tunisie, Maroc, Liban, Turquie, Espagne, France, Grèce, Egypte, Chypre, Syrie), par des activités et d’événements représentatifs de leurs systèmes de production, économique, culturel, artistique.
Le budget fixé pour cet événement est estimé à quelques 6 millions d'euros (11 millions de dinars). L’objectif déclaré est de favoriser le renforcement des réseaux d'échange entre les villes des pays du bassin méditerranéen, la valorisation de la production d'artisanat local, la promotion de l'agro-alimentaire, l'innovation et l’impulsion des échanges dans les différents domaines de développement économique, avec une attention particulière pour les politiques énergétiques et environnementales.

Par Businessnews.com.tn - le 24 décembre 2009

Le Congrès d'Alicante : Education et Migrations dans le cadre du Dialogue Sud-Nord Méditerranée

Le Congrès d'Alicante organisé par le Mouvement Européen International, la Bibliothèque d'Alexandrie et la Casa Mediterraneo d'Alicante du 19 au 21 novembre à Alicante, Espagne a abordé les problématiques de l'Education et des Migrations dans le cadre du Dialogue Sud-Nord Méditerranée initié il y a trois ans à Alger. Les trois jours du congrès ont donné lieu à de nombreux ateliers et aux contributions de spécialistes issus des deux rives de la Méditerranée. Ce Congrès a réuni environ 350 participants, représentant 30 pays du Sud et du Nord de la Méditerranée.
Les participants ont souligné le fait que le Dialogue Sud Nord méditerranéen ne doit pas être appréhendé sur la base des réalités et valeurs dominantes, mais au contraire il doit se fonder sur les valeurs du respect, de l’interculturalité et surtout de l’égalité afin que de ce dialogue puissent naître des partenariats bénéfiques aux deux rives.
Mes impressions par rapport à ce congrès:
Les personnalités politiques(Miguel Angel Morations,Benita Ferrero Wagner,Ministre algérien...) présentes constitue un paradoxe, dans la mesure où leur présence rend le débat plus riche mais aussi plus cadré et plus formaté. Certaines déclarations ont été jugés par plusieurs participants comme étant très politique et légèrement "langue de bois".
Par contre la rencontre des sociétés civiles est une vraie richesse et j'ai pu nouer des contacts avec des personnes très intéressantes.
Pour ma part, j'ai participé à l'atelier Migration dont voici les conclusions(Source Mouvement Européen International) :

Travailler ensemble pour un développement commun : appréhender les migrations comme un facteur de développement :
1. Pour un développement commun il faut mettre en place des réseaux d’information et de communication tels que l’agence Euromed de l’emploi pour créer les synergies entre l’offre et la demande et fournir les conditions nécessaires au retour au pays d’origine pour partager l’expertise acquise dans le pays d’accueil dans le cadre d’une solidarité Nord-Sud.
2. Il faut exploiter les compétences locales dans le cadre des migrations régionales. On ne peut lutter contre le fléau du chômage sans cadre de concertation commun Nord-Sud.
3. Encourager les transferts en en diminuant les frais : il n'est pas normal que les frais de ces transferts dépassent le seuil critique de 10 % : c'est excessif et cela décourage les transferts bancaires au profit de transferts informels qui ne sont pas moins coûteux.
4. Ces transferts financiers constituent un apport important aux pays d'origine. Dans certains cas, l'entrée de devises permet de payer le service de la dette.
5. Les participants ont émis le souhait de canaliser ces transferts vers des microprojets, la création de micro-entreprises, de coopératives de manière à créer de l'emploi et de l'activité. Il est regrettable que la majeure partie aille à la pure consommation. Il faudrait dés lors mettre en relation transferts et développement local.

Promouvoir le libre échange et la libre circulation en Méditerranée :
6. Promouvoir les migrations circulaires, en insistant cependant sur le fait qu'elle ne doit pas simplement concerner les élites intellectuelles ou économiques, mais que tous les migrants doivent pouvoir développer des intérêts sur les deux rives de la Méditerranée. Accélérer et développer le système carte bleue.
7. Il faut former les jeunes dans leur pays d’origine afin de faciliter leur " circulation qualifiante".
8. Améliorer les partenariats pour la mobilité. Les accords de travail Espagne-Maroc, Italie-Tunisie et France-Tunisie sont considérés comme de bonnes pratiques à encourager et à multiplier.
9. Il est nécessaire de s’interroger sur l’existence d’un facteur d’appel (pull effect) en Europe à ajouter au facteur de répulsion (push effect) présent dans les pays du Sud de la Méditerranée, à l’origine des flux migratoires. Partant de l’inéluctabilité de ce constant, il y a une nécessité d’organiser une liberté de circulation en Méditerranée.

Améliorer l’intégration des immigrants
10. Les participants ont insisté sur la nécessité d'informer les migrants sur le marché de travail en Europe avant leur départ et de les former en conséquence. L'expérience tunisienne en la matière est appréciée.
11. Inciter les pouvoirs publics des pays d’accueil, de concert avec les acteurs de la société civile et du monde académique et éducatif, à fournir les outils institutionnels, culturels et logistiques facilitant l’intégration du migrant dans le pays d’accueil. Promouvoir l’intégration par des systèmes de soutien pour l’apprentissage de la langue du pays d’accueil, de sa culture, pour la recherche d’un emploi etc.
12. L’exemple du modèle d’intégration de la Communauté de Valence propose des programmes de formation, de systèmes de volontariats, des initiatives pour combattre la xénophobie, ainsi que la familiarisation des immigrants avec la société d’accueil.

Dépasser l’approche sécuritaire des politiques migratoires et la criminalisation de l’immigré:
13. L'approche purement sécuritaire qui consiste à cadenasser la frontière (contrôle électronique, patrouilles maritimes, murs, barrières, barbelés etc.) est dénoncée comme irréaliste et inhumaine. L'externalisation de la frontière est perçue de la même manière.
14. Certains participants ont prôné la suppression du visa, purement et simplement en alléguant de son caractère restrictif et finalement contre-productif : l'obligation de visa n'a pas tari les mouvements migratoires, elle les a rendus plus difficiles, plus dangereux et plus coûteux. Plus important encore, aux yeux de certains, l'obligation de visa non seulement conduit à l'immigration clandestine, mais aussi à l'installation des immigrés clandestins sur place.
15. Il faut changer d’approche à l’égard de la clandestinité. L'immigration clandestine est le produit de l'interdiction de circuler dans la région méditerranéenne.
16. La tendance à la " criminalisation " de l'immigration a été dénoncée à l'unanimité. Les passeurs et les réseaux mafieux sont les intermédiaires qui profitent de la situation. Ils doivent être punis.
17. Faciliter la mise en place de systèmes de réadmission, réinsertion dans leurs pays d’origine des immigrants en situation irrégulière. Il faut sortir de la criminalisation de l’immigration illégale.
18. L’Union européenne et ses membres doivent appliquer une politique plus généreuse en matière de visa, par exemple en ce qui concerne la mobilité des chercheurs, professeurs, étudiants...

Brain drain – Brain gain : développer la circulation des savoirs
19. Dépasser la vision européenne de l'immigration"choisie". Certains participants y ont vu une " manière subtile" de "piller " les ressources humaines les plus qualifiées sans contrepartie. D'autres y ont vu une discrimination à l'égard de l'immigré sans qualification. Tandis que, de l'autre côté, certains ont fait remarquer qu'il vaut mieux un " exode de cerveaux "que "des chômeurs diplômés" dans leur propre pays. Tous s’accordent sur la notion de développement solidaire.
20. Promouvoir la circulation des cerveaux pour un transfert des savoirs et des compétences : notion "brain gain" faisant référence aux cerveaux qui circulent ou émigrent, mais qui acquièrent de nouvelles compétences qu'ils pourraient transférer à leur pays d'origine à travers le processus de migration circulaire.
21. Partant du principe que la migration est un choix difficile, impliquant souvent un déchirement familial, les participants ont souhaité souligner qu’il faut améliorer, avant leur départ, les qualifications de leurs jeunes pour les mettre en adéquation avec les besoins du marché de travail du pays de destination.
22. Migrations et mobilité des jeunes diplômés, des étudiants et professeurs ou des travailleurs doivent être promues.
23. Par son installation dans le pays d’accueil, l'immigré doit non seulement s'adapter, mais aussi intégrer des valeurs en termes des droits et devoirs de l'individu et du citoyen, de l'importance de la vie démocratique, du caractère positif de la diversité. Tout cela constitue une valeur ajoutée immatérielle, dans le cadre du retour au pays d’origine, enrichissant la culture sociale et politique des pays d'origine.
24. Au Sud : convaincre les jeunes de revenir au pays, mettre sur pied de programmes permettant aux jeunes de réaliser des projets. Il faut mettre en place une forme d’appui technique pour développer initiatives entrepreneuriales dans les pays d’origine pour le retour des communautés installées dans les pays européens.
25. Au Nord : investir davantage dans la qualification des jeunes du Sud pour accroître leurs opportunités d'emploi dans les pays du Nord comme dans leur pays d’origine. Or, constatent les participants, le financement des programmes de qualification des jeunes et le soutien financier européen à la création d'entreprises laisse beaucoup à désirer.
Publié par Wajdi- Wajdikhalifa.blogspot.com - le 24 décembre 2009

Mathématiques : Un laboratoire méditerranéen pour développer la formation

Officiellement créé le 20 décembre à Nice, le Laboratoire Euro-Maghrébin de mathématiques et leurs interactions (LEM2I) préfigure un réseau de formation et de recherche d'excellence entre l'Europe et le Maghreb.
Trois mois après la signature de sa convention de création le Laboratoire Euro-Maghrébin de mathématiques et leurs interactions (LEM2I) a été officiellement lancé lundi 20 décembre à Nice. Ce Laboratoire international associé (LIA) est le fruit du rapprochement entre le Centre national de la recherche scientifique, l'Ecole polytechnique, les universités de Nice-Sophia Antipolis, Pau et Pays de l'Adour, Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et des partenaires scientifiques algériens, marocains, tunisiens, espagnols et italiens. Il vise à dynamiser la coopération franco-maghrébine en mathématiques pour contribuer à la diffusion d'une culture scientifique de qualité à même de répondre aux défis du 21ème siècle (gestion des ressources naturelles, environnement, climat, santé, ingénierie…).
Vers un master méditerranéen de mathématiques
L'idée de créer un LIA dans le domaine des mathématiques est née lors du colloque International Convergences Mathématiques Franco-Maghrébines organisé à Nice en janvier 2007. Dans un contexte de forte croissance démographique des pays du Maghreb, l'objectif premier est de développer les capacités des universités en matière de formation des doctorants dans une logique de collaboration. Dès le 4 décembre dernier, le LEM2I s'est d'ailleurs élargi à deux nouveaux partenaires européens, le Basque Center for Applied Mathematics de Bilbao et la Graduate School de la Scuola Normale de Pise. En 2010, c'est l'Université de Marseille et un centre mathématique portuguais qui devraient venir en renfort. Sur ces bases, il est prévu de créer à terme un master méditerranéen de mathématiques associant des établissements français, espagnols, italiens et maghrébins.
Par Najapresse.com - le 23 décembre 2009

EU Turkey Financial Assistance Conference

EU Turkey Financial Assistance Conference - Cooperation for Efficiency and Effectiveness
Turkey has a considerable share in the current and upcoming financial assistance extended by the European Union. Therefore, there is a need for all the parties to bring their forces together to ensure an effective and efficient cooperation, to benefit from the technical assistance to prepare Turkey for full membership to the EU.
As one of the most active representative organisations of business in Turkey, The Turkish Foundation for Small and Medium Business (TOSYOV), together with Small and Medium Enterprises Development Organisation (KOSGEB), and the Association of Turkish Consulting Engineers and Architects (TMMMB) agreed to organise a conference to bring together all the parties to be involved in the technical assistance tenders and to provide an open medium for discussing future activities.
The conference will also act as a forum for the consultancy community to connect with each other to discuss opportunities for partnership for the upcoming contracts.
Preliminary Programme : 21 January 2010
9:00 – 10:00 Registration
10:00 – 10:30 Opening speeches:
Hilmi Develi, President, Turkish Foundation for Small and Medium Business, TOSYOV
Erkan Sahmali, President, Association of Turkish Consulting Engineers and Architects, TMMMB
10:30 – 11:00 Key Note Speaker:
Can Baydarol, Bilgi University
11:00 – 11:30 Turkey’s participation in EU programmes:
Dr. Serhat Öztürk, Small and Medium Enterprises Development Organisation, KOSGEB
11:30 – 12:30 Operational Programmes and Future Perspectives I
Mahmut Tüncel, Director, Projects Coordination Centre, Ministry of National Education
Burcu Mazlum Kayhan, EU Expert, IPA Coordination and Implementation Unit, Ministry of Transport
12:30 – 14:00 Lunch
14:00 – 15:00 Operational Programmes and Future Perspectives II
Ahmet Zahir Erkan, Managing Authority for IPARD, Ministry of Agriculture
Ministry of Labour and Social Security (name to be determined)
Veysel Pekuz, Head of Quality Assurance and Control, Regional Competitiveness Operational Programme Coordination and Implementation Unit, Ministry of Industry and Trade
15:00 – 15:30 Coffee Break
15:30 – 17:00 Operational Programmes and Future Perspectives III
N.Ercan Tortop, Ministry of Environment and Forestry
Ahmet Sandal, Internal Auditor, Ministry of Environment and Forestry
22 January 2009
10:00 – 12:00 Match-making Sessions
12:00 – 13:30 Lunch
13:30 – 17:00 Match-making Sessions
Venue: Elite World Hotel

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Adres :
Çetin Emeç Bulvarı 4.Cad. No:3/16 A.Öveçler/ANKARA
Tel : +90 312 479 91 03
Fax : +90 312 479 91 32
EMail : info@semor.com.tr

Eléments de vision pour un tourisme euro-méditerranéen

L'Association méditerranéenne du tourisme (META) vient de publier un rapport sur les "éléments de vision pour un tourisme euro-méditerranéen ". Le rapport, issu de la réunion Euromed à Bruxelles le 16 décembre 2009 sur le sujet du tourisme euro-méditerranéen, a passé au peigne fin l’état des lieux actuel du marché touristique méditerranéen tout en suggérant des pistes de redynamisation.
Dans son rapport, META évalue à 279 millions les arrivées internationales en Méditerranée en 2009 contre 300 millions en 2008. La baisse la plus importante depuis 2000. Force de l'euro, succession de crises financières, économiques et sociales sont autant d’éléments qui expliquent cette désaffection.
META plaide pour une réduction des inégalités nord-sud dans les flux financiers issus du tourisme. Les pays récepteurs supportent parfois une captation majoritaire des flux financiers issus du tourisme par les pays émetteurs avec des coefficients de fuite élevés. Certains producteurs de pays émetteurs maîtrisent, en effet, la distribution, le transport et l’hébergement sur le lieu de destination. Dans ce cas, les sommes dépensées dans le pays de destination se limitent aux versements des salaires et des charges payées localement, aux taxes, à l’achat des denrées alimentaires, à la maintenance technique des locaux et des matériels et aux achats de souvenirs ou d’activités de réceptif par les clients. Le chiffre d’affaires hôtelier et la plus value réalisée lors de la vente du « forfait » sont alors essentiellement captés par le pays où réside le producteur. Au fur et à mesure de l’ancienneté de la destination dans la chaîne touristique, les investissements locaux se multiplient et rééquilibrent ces mouvements, en gardant la plus value sur le marché de destination. Cette captation des flux financiers au profit des pays en émission risque surtout de se reproduire chez les nouveaux entrants du tourisme méditerranéen : Monténégro, Bosnie Herzégovine, Kosovo, Serbie, Macédoine, Albanie, Mauritanie, Algérie, Libye, Territoires palestiniens", note ainsi le rapport.
Et le rapport d’ajouter : " Cette confiscation de la plus value pour le pays de destination est souvent le résultat d’un engagement trop important de la part de l’hébergeur vis‐à‐vis du producteur, qui se traduit par une baisse du Revpar (Revenue Per Available Room) inconsidérée, entraînant le redressement judiciaire de l’entreprise. Le producteur peut alors racheter les dettes (qui lui sont majoritairement dues) sous condition d’un prix de cession de l’établissement hôtelier très en dessous de sa valeur réelle.
D’autres producteurs/distributeurs investissent directement sur le marché de destination, imposant alors leurs normes de produit et leur management, dans une chaîne intégrée.
En ce qui concerne le transport, le manque de lignes aériennes depuis le pays de destination favorise l’utilisation d’une compagnie étrangère issue du pays d’émission, parfois propriété du producteur. La totalité du chiffre d’affaires reste alors dans le pays d’origine, le pays de destination ne bénéficiant que de la recette issue de la mise à disposition du slot dans ses aéroports, de ses services (accueil, bagages, douane, sécurité) des taxes perçues et de l’éventuelle maintenance des appareils.
Ces déséquilibres ont parfois suscité l’hostilité au tourisme, de la part des pouvoirs publics, dans les pays de destination concernés. Il existe probablement une place pour une banque euro‐méditerranéenne du tourisme d’autant que la FEMIP s’est engagée avec succès dans le secteur touristique".
Autre frein à la circulation entre le sud et le nord de la Méditerranée, les visas. META met ainsi en lumière les difficultés pour les habitants d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient à se rendre sur des destinations comme l'Andalousie sur des produits shopping ou culturel.
Prévu pour la fin de l'année 2010, le programme VIS (Visa Information System) devrait faciliter tout cela en accordant les mêmes conditions aux ressortissants non européens que celles accordées aux ressortissants de l'Union européenne.
META prône également "l'ouverture du ciel européen aux cieux méditerranéens". Le projet Euro-Med Aviation, qui bénéficie depuis 2007 d'un budget MEDA de 5 milliards d’euros (9,5 milliards de dinars), devrait livrer ces conclusions en 2010 et permettre aux pays partenaires que sont la Tunisie, l'Algérie, l'Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, les Territoires palestiniens, la Syrie, et la Turquie de bénéficier pleinement de cette ouverture.
Malgré quelques accords dits de "ciel ouvert" signés par ces pays avec l'Union européenne, leurs compagnies aériennes ont toujours du mal à trouver des créneaux horaires (slots) disponibles dans les aéroports européens.
Nonobstant, le rapport n'oublie pas d'encourager le développement des croisières. 2,6 millions de passagers, par an, naviguent actuellement en Méditerranée. 150 ports peuvent accueillir ces navires qui jouent de plus en plus la surenchère en termes de capacité. "Compte tenu de la forte évolution du parc des paquebots, et la tendance au gigantisme, il sera nécessaire que les ports méditerranéens accessibles aux forts tonnages soient plus nombreux qu'ils ne le sont jusqu'à présent" commente le rapport. D'autant plus que les ports de tête de lignes se concentrent au nord de la Méditerranée (Italie, Espagne, France et Grèce).
Ce secteur ne pourra pas faire l'impasse sur le dossier du changement climatique. Le Mediterranean Action Plan (MAP) identifie neuf actions pour limiter l'impact du tourisme sur l'environnement et qui se regroupent dans trois chapitres : d'abord réduire les impacts territoriaux et environnementaux négatifs du tourisme (meilleure répartition des flux touristiques dans l'espace et dans le temps par exemple), ensuite promouvoir les produits et les offres de tourisme durable et augmenter la valeur ajoutée de l'économie touristique pour les populations locales et, enfin, améliorer la gouvernance pour un tourisme durable.
META est une association internationale sans but lucratif qui regroupe les professionnels publics et privés du tourisme concernés par les destinations euro-méditerranéennes et leurs administrations. Participant le 16 décembre 2009 à la réunion bruxelloise, elle a publié indépendamment son rapport les "éléments de vision pour un tourisme euro-méditerranéen ".

Par Businessnews.com.tn - le 22 décembre 2009

Business in Mare nostrum

Convergence. Attirés par les opportunités de la rive sud, des chefs d'entreprise se disent favorables à l'Union pour la Méditerranée.
Les pays du Sud et de l’Est méditerranéen (Psem) offrent-ils des occasions de croissance à des entreprises de la rive nord confrontées au ralentissement de la consommation et des affaires en Europe ? Les chefs d’entreprise réunis au sein de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed), think tank créé en 2006,veulent y croire. Outil majeur de l’intégration régionale que les chefs d’entreprise appellent de leurs voeux, l’Union pour la Méditerranée (UPM), lancée en juillet 2008 mais tombée dans une semi-léthargie depuis…
Au plan économique, l’intégration est en marche. Dans des pays – Maghreb arabe, Égypte, Turquie… – qui affichent une croissance moyenne de 4% malgré la crise, les entreprises du Nord ont déjà multiplié les investissements.
Déployés pour l’essentiel dans l’énergie, l’immobilier ou le tourisme au début des années 2000,ils ont facilité le développement d’une sous-traitance industrielle efficace. L’industrie textile du pourtour méditerranéen,grâce à la proximité entre Nord et Sud,a pu résister aux importations chinoises.
« Le voisinage de l’Europe permet de réduire les cycles de production tout en maintenant des exigences de qualité inaccessibles dans des pays très lointains, où il faut compter avec des fuseaux horaires compliqués, des difficultés linguistiques et des incompréhensions culturelles », explique Guillaume Mortelier, administrateur de l’Ipemed et auteur d’une étude sur l’économie régionale basée sur 200 entretiens avec des chefs d’entreprise. En Turquie, l’automobile a ainsi permis le développement d’une industrie intermédiaire locale fiable et performante.
De nombreuses PME se tournent aussi vers le Sud. Exemple, Grupo Essentium, entreprise espagnole qui travaille dans les matériaux de construction et les énergies renouvelables. Affectée par la crise de l’immobilier en Espagne, cette société – une cinquantaine de salariés, 100 millions d’euros de chiffre d’affaires – s’est implantée en 2009 en Tunisie, puis en Turquie où elle construit actuellement deux cimenteries et participe à la création de centrales hydroélectriques.
Certains des membres de l’Institut confirment leur ancrage dans la région. C’est le cas d’Alstom, qui a annoncé des contrats en Jordanie pour près de 100millions d’euros,ou de Renault,qui ouvrira une usine à Tanger en 2012.
Les banques plus accueillantes en Turquie qu’en Europe
L’amélioration des infrastructures et de l’environnement des affaires dans plusieurs pays du Sud méditerranéen a favorisé ces investissements. Jean-Pierre Nathan, directeur général de la filiale turque de Grupo Essentium, en fait le constat à Istanbul : « Le gouvernement turc facilite les investissements étrangers, surtout dans l’énergie, et les banques se montrent plus accueillantes qu’en Europe! », affirme-t-il.
Reste que la dynamique, au plan politique, est bien plus poussive… L’Union pour la Méditerranée, conçue pour ranimer et renouveler le processus de Barcelone, semble en panne. Il est vrai que le projet, qui entend réunir tous les riverains de la Méditerranée, Israël compris, est des plus ambitieux… Une réunion entre ministres des Affaires étrangères aurait avorté parce que le chef de la diplomatie égyptienne refusait de rencontrer son homologue israélien. L’Union du Maghreb arabe, qui existe sur le papier depuis de nombreuses années, n’a jamais rien uni : deux de ses membres, l’Algérie et le Maroc,ont même leur frontière terrestre… fermée! Quant à l’Égypte et l’Algérie, elles ne semblent pas près de panser leurs plaies footballistiques…
Jean-Louis Guigou, délégué général de l’Ipemed et optimiste par fonction en quelque sorte,assure que « les entreprises feront l’UPM comme la Ceca [Communauté économique du charbon et de l’acier] a précédé l’Union européenne ». En attendant, il admet que « l’Union de l’Europe et de la Méditerranée du Sud et de l’Est pourrait bien n’être qu’une… utopie pour le XXIe siècle ». Elle est pourtant, affirme-t-il, « seule capable de sauver, face à l’Asie conquérante, une Europe qui vieillit et des États arabes qui, isolés, resteront des confettis ». Les lobbyistes de l’Ipemed ont du pain sur la planche…
Par Christine Murris - Valeursactuelles.com -le 17 décembre 2009

Réunion en janvier pour relancer l'UPM

Les ministres des Affaires étrangères de France, d'Egypte, de l'Espagne, de Tunisie et de Jordanie, se réuniront au début de l'année au Caire afin d'essayer de donner une nouvelle impulsion à l'Union pour la Méditerranée (UPM), a-t-on appris aujourd'hui au Quai d'Orsay.
Fin novembre, les chefs de la diplomatie français, égyptien et espagnol s'étaient retrouvés à Paris afin de préparer cette future rencontre élargie à deux autres ministres, a-t-on précisé de même source. La France et l'Egypte coprésident l'UPM. L'Espagne prend à compter du 1er janvier la présidence tournante de l'Union européenne.
La presse arabe a évoqué aujourd'hui cette prochaine rencontre ministérielle, en avançant la date du 5 janvier, non confirmée par le ministère français des Affaires étrangères.
Depuis l'intervention militaire israélienne à Gaza fin 2008, début 2009, l'UPM est enlisée dans les querelles internes et diplomatiques.
AFP et le Figaro.fr - le 15 décembre 2009

Création d'un Office méditerranéen de la jeunesse en 2011

La création d'un "office méditerranéen de la jeunesse" d'ici le 1er janvier 2011 pour encourager la mobilité internationale des étudiants et jeunes actifs dans l'espace méditerranéen vient d'être proposée lors d'une rencontre des ministres chargés de l'immigration des pays méditerranéens, organisée à Paris le 14 septembre 2009 à l'initiative de la France.
Étaient représentés l'Égypte, la Suède (qui assure la présidence de l'Union européenne), Chypre, la Croatie, l'Espagne, la Grèce, Malte, le Maroc, le Monténégro. Des "recommandations" ont été émises en direction des États membres de l'Union pour la Méditerranée en vue de parvenir à la "construction d'un espace méditerranéen de la circulation des personnes, du savoir et des compétences". A notamment été mis en avant le principe de "l'apport des migrations au développement des richesses, aux échanges inter-culturels et à la compréhension mutuelle dans l'espace méditerranéen".
Le projet présenté lors de la conférence de Paris comprend trois volets d'action: "faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires d'excellence identifiées au Nord comme au Sud de la Méditerranée"; "organiser l'accès de ces étudiants à des bourses 'méditerranéennes', en mobilisant tant des bailleurs publics que le secteur privé"; "promouvoir l'exercice par ces étudiants d'une première expérience professionnelle dans le pays méditerranéen de leur choix et en les faisant bénéficier, pendant toute leur scolarité, d'un parrainage par des réseaux d'anciens élèves et de chefs d'entreprise".
Le "projet pilote" présenté pourrait entrer en vigueur d'ici le second semestre 2011. Les ministres réunis à Paris ont également décidé l'organisation, en 2010, de conférences sur l' "office méditerranéen de la jeunesse", sur les "filières d'enseignement supérieur, bourses, stages et réseaux de parrainage", ainsi que sur le thème des visas et titres de séjour. Le Maroc, le Monténégro et Chypre se sont proposé comme organisateurs de ces conférences. Éric Besson, ministre français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire, a également proposé la tenue d'une "session ministérielle de synthèse" à Paris en septembre 2010.
Par Co-developpement.org - le 14 décembre 2009

Vinisud 2010: grand salon des vins de la Méditerranée

Du 22 au 24 Février prochain, le salon VINISUD, pose ses valises à Montpellier pour l’ouverture de ce premier salon des vins de la méditerranée.
L’objectif annoncé est de promouvoir la notoriété et surtout les ventes des vins du sud, des vins d’Espagne à ceux d’Italie, en passant par le Languedoc Roussillon et les vins de Provence…etc.
Ce salon de taille humaine, permettra aux acheteurs, visiteurs de découvrir l’ensemble des principaux terroir de la méditérranée, région qui produit
une des plus importante quantité du vin Français et aux producteurs de se rencontrer dans un espace convivial ou les échanges et les dégustations seront nombreux et productifs à n’en pas douter.
Les vignerons du Sud offrent des vins d’une grande qualité avec une grande diversité et une qualité qui s’accroit d’année en année.
L’ensoleillement important dont bénéficient tous les terroirs de la méditerranée, permet la production de vins riches et aromatiques autour de laquelle une gastronomie, aussi diverse que variée s’est adaptée, pour une association de goûts quasi parfaite.
Amateurs, passionnés ou simples visiteurs retenez cette date du 22 au 24 février 2010, et rendez vous au salon VINISUD de Montpellier.
Source information :
http://www.vinisud.com/

EUROMED - Rencontres entre entreprises du nord et du sud de la Méditerranée opérant dans les secteurs de l'environnement et des énergies

Avec le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et du Programme Européen Invest in Med, l'ADECI prévoit d'accueillir à Marseille, du 14 au 17 décembre 2009, des entrepreneurs d'Algérie, du Maroc, de la Tunisie, travaillant dans les secteurs de l'Environnement et des Energies.
La venue à Marseille de ces entrepreneurs du Maghreb permettra l'organisation de rencontres individualisées avec des sociétés de la région PACA, en vue du développement d'un courant d'affaires inter-entreprises.
Les partenaires de cette opération sont : le WTC Algérie, la CGEM Maroc, la CTFCI en Tunisie, le Groupement Wallon du Partenariat et l’ONUDI. En région Paca, outre l’ADECI, EA Eco-Entreprises, Capénergies, le Pôle Mer Paca, Finances et Conseil Méditerranée et l'IMED sont associés à cette initiative.
Plus d'informations sur : http://www.adeci.org/
Contact :
Jean Claude Sitbon
ADECI
Immeuble C.M.C.I
2, rue Henri Barbusse - 13001 MARSEILLE (FRANCE)
Tel : 04.91.14.42.28 - Fax : 04.91.14.42.57
E.mail : adeci@adeci.org

Climat des investissements en Méditerranée

Investissements directs étrangers: ANIMA fait le point sur les relations entre Golfe, Méditerranée et Europe
Selon l’observatoire ANIMA-MIPO, les pays du Gulf Cooperation Council (GCC) ont investi plus de 70 milliards d’euros dans près de 700 projets d’investissements dans les pays Med depuis janvier 2003.

L’accélération de la présence des pays du GCC (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Koweït, Oman, Qatar) est récente (2006-2007). Elle est notablement liée aux investissements des Emirats, en particulier dans les sphères spéculatives de l’immobilier et du tourisme. Les pays du GCC représentent ainsi aujourd’hui la deuxième source stable d’IDE, derrière l’Europe.
Les complémentarités entre les besoins et les ressources de l’Europe, du GCC et des pays Med plaident pour la mise en place d’un modèle intégré de coopération, à l’image des liens du triangle Japon-Chine-ASEAN.
ANIMA formule 3 propositions pour optimiser les relations entre ces trois zones :
i) instaurer des relations de confiance grâce à une plate-forme permanent de dialogue;
ii) développer les PME, qui seules permettront la création massive d’activités à valeur ajoutée de millions d’emplois dans les 20 ans à venir, grâce à une initiative de développement économique en Méditerranée impliquant les pays de l’UE, du GCC et les pays Med et
iii) adopter une charte de l’investissement durable en Méditerranée.
Téléchargez
note d’ANIMA sur les investissements et le rôle du Golfe dans développement de la Méditerranée (http://www.animaweb.org/uploads/File/AIN-IIA_Gulf-MedCooperation_En_23-11-2009.pdf)
Par Animaweb.org - le 11 décembre 2009

25ème édition de la Biennale d’Alexandrie des Pays Méditerranéens, Egypte

La 1e édition de la Biennale des Arts des Pays Méditerranéens a été inaugurée le 26 juillet 1955. Elle s’était tenue aux Musée des Beaux-arts d’Alexandrie, où elle continue d’avoir lieu aujourd’hui.
L’objectif de cette Biennale est de renforcer le dialogue artistique et culturel entre l’Egypte, son voisinage méditerranéen et le reste du monde. Cette année, la Biennale fête sa 25e édition, qui présentera un panorama de la création artistique récente issue de la région.
La Biennale d’Alexandrie des Pays Méditerranéens (Alexandria Biennale for Mediterranean Countries) aura lieu du 17 décembre 2009 au 31 janvier 2010, à divers endroits d’Alexandrie, en Egypte. Des artistes contemporains originaires de divers pays méditerranéens viendront présenter leurs travaux.
Plus d’informations:
alexandriabiennial@yahoo.com
abouelnaga60@hotmail.com
www.alexbiennale.gov.eg
Par Babelmed.net - le 12 décembre 2009

Invest in Med contribue au développement de réseaux d’entreprises en Méditerranée

Le projet Invest in Med, financé par l'UE, organise une formation axée sur la création et l'animation de réseaux d'entreprises. Cette formation aura lieu du 14 au 16 décembre 2009.
Un communiqué de presse indique que l’événement, organisé en collaboration avec l’Assemblée des Chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI) à Casablanca, au Maroc, examinera la question des réseaux d’entreprises (grappes, groupes, pôles de compétitivité) dans des secteurs hautement prioritaires au Maroc et en Tunisie (textile, tourisme, mécanique, TIC)
Six experts français et tunisiens prendront la parole durant cette réunion qui rassemblera une vingtaine de représentants d'institutions commerciales marocaines et tunisiennes. Ils présenteront les conditions nécessaires à l'émergence de réseaux d'entreprises sur leur territoire et proposeront des cadres méthodologiques et des outils pour la gestion des réseaux (exportations, échanges, promotion des réseaux, éducation, innovation…) À long terme, le séminaire entend ainsi réunir les modérateurs et animateurs des réseaux tunisiens, marocains et français et créer des synergies entre les grappes des deux rives de la Méditerranée.
Invest in Med est un réseau euro-méditerranéen d’organisations, financé à hauteur de 9 millions d’euros par l’UE. Il vise à promouvoir les investissements et à faciliter les échanges commerciaux, à renforcer la coopération entre PME et les échanges des meilleures pratiques. Il entend aussi développer les capacités et l’efficacité des agences méditerranéennes de promotion des investissements (IPA) et, par conséquent, permet l’accroissement des investissements étrangers dans les pays partenaires méditerranéens. Cette plateforme multinationale soutient le développement économique de la région méditerranéenne et renforce la coopération entre les agences européennes et méditerranéennes de promotion des investissements.
Communiqué de presse : http://www.invest-in-med.eu/fr/agenda/fiche-business-networks-in-med-formation-%C3%A0-la-constitution-et-%C3%A0-lanimation-de-r%C3%A9seaux-dentreprises-139.html

Malgré la crise, les ports de Méditerranée attirent le fret

Quel changement depuis 2002 en Méditerranée ! Le transport maritime de marchandises conteneurisées dans cette région a sensiblement évolué, porté par l’expansion économique des pays, au Maghreb tout d’abord puis en mer Noire, conduisant les compagnies maritimes à multiplier leurs services directs depuis l’Extrême-Orient et à renforcer leur desserte intra méditerranéenne.
Finie l’époque où le « made in China » destiné à l’Algérie transitait via Marseille… « En 2002, il n’y existait seulement que 6 services directs entre l’Extrême-Orient et la Méditerranée. En 2007/2008 on en comptait jusqu’à 30 ! Il y a dix ans, les ports de Méditerranée étaient desservis en transbordement pour la plupart via les hubs de Gioia Tauro, Malte, Tarante. Et il n’existait pas de service direct entre la mer noire et l’Extrême-Orient», observe Tan Hua Joo, consultant d’AXSMarine du groupe Alphaliner, basé à Singapour. Les trois premiers armements mondiaux, le danois Maersk Line en tête, on pris conscience des potentialités de ce marché.
« En 2003/2004, les marchés émergents avaient besoin de lignes directes. A présent, la desserte de la Méditerranée est une combinaison de services directs et de feeders. Algesiras et Gioia Tauro traitent plus de 3 millions d’Evp par an mais les nouveaux projets à Tanger Med et Port Saïd attirent les trafics en transbordement », souligne Christine Cabau, senior vice-présidente des lignes Asie, Méditerranée, chez CMA CGM qui a fait de Malte (Marsaxlokk) son port de transbordement des trafics en Méditerranée. Fin 2008, la crise économique étant passée par là, les tonnages transportés ont commencé à chuter. Pour l'année 2009, les prévisions d’AXSMarine font état d’une baisse de 10 à 15% des trafics portauires méditerranéens. Conséquence : Les armateurs ont commencé à rationnaliser leurs services en Méditerranée.
En 2009, il ne reste plus que 17 services directs, les compagnies ayant décidé d’augmenter leur desserte avec des navires feeder. Réputés pour leur petite taille, les feeders de Méditerranée n’ont cessé de voir leurs capacités augmenter ces dernières années. Les premiers feeders de 2.500 Evp ont débarqué en Méditerranée en 2007 et ceux de 3.000 Evp et plus devraient bientôt faire leur apparition. Que l’on se rassure, malgré la crise, le marché du transport maritime intra méditerranéen se porte bien avec 2,35 millions de boîtes transportées en 2008. Totalisant à lui seul 3.60 M Evp, Valence, hub de MSC, arrive en tête des ports de Méditerranée en 2008 devant Gioia Tauro (3.47), Algésiras et Port Saïd. Izmir et Mersin parviennent à se hisser en 16ème et 17 ème position respectivement, signe du dynamisme des ports turcs.
" Les volumes ont été multiplié par deux de 2003 à 2008 dans les ports turcs passés de 2,5 à 5,2 millions d’Evp sur la période. On constate une forte demande et il y a un risque à court terme de congestion des ports ", analyse Pascal Reyne, gérant de CTS, spécialiste du négoce d’engins de manutention portuaire.
Nathalie Bureau du Colombier - Econostrum.info - le 11 décembre 2009
Liens :
http://www.econostrum.info/Malgre-la-crise,-les-ports-de-Mediterranee-attirent-le-fret_a1966.html

Prix CMCA du documentaire et du reportage méditerranéen

Marseille s'est parée aux couleurs du Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen.
Au détour d'une rue, sur le Vieux-Port, dans les quartiers éloignés du centre-ville, des affiches annoncent la 14ème édition du Prix. Au fronton de la gare, d'immenses panneaux appellent le public à venir visionner une sélection des films en compétition, le vendredi 11 décembre de 10h à 20h00 à la bibliothèque marseillaise de l'Alcazar, un ancien théâtre qui a vu débuter Yves Montand, Tino Rossi, ou encore Maurice Chevalier.
Sur la façade de la Chambre de Commerce et d'Industrie, en bas de la Canebière, deux immenses kakemonos ont été mis en place. C'est là, dans la plus ancienne chambre de commerce du monde – sa création date du 5 août 1599 ! - que les deux jurys vont travailler pendant quatre jours pour décerner les huit récompenses.
Dans le Palais de la Bourse, les techniciens s'affairent pour préparer les deux salles qui vont accueillir les jurys : le jury documentaire et le jury reportage, magazine. Il faut installer les vidéos projecteurs, les ordinateurs, faire les essais vidéo pour que, dès demain matin, le jury documentaire trouve une salle de projection prête à fonctionner.
Le premier jury est présidé par l'écrivain égyptien Khaled Al-Khamissi, auteur de "Taxi", best-seller dans le monde arabe, édité en France par la maison arlésienne Actes Sud, traduit en anglais, en italien et bientôt en espagnol et en grec. Multi-cartes, Khaled Al-Khamissi est également producteur, réalisateur et journaliste.
Demain, le jury documentaire visionnera les cinq films en lice dans la catégorie "Première OEuvre".
Deux bonnes façons de suivre au jour le jour cette 14ème édition du Prix :
- Le blog du Prix –
http://prixcmca.wordpress.com/
- La Lettre quotidienne que vous retrouverez tous les jours sur votre mail.
Par Babelmed.net - le 11 décembre 2009

Energies vertes Union européenne : 5mds pour le Maghreb

Le vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI), Philippe de Fontaine-Vive a annoncé vendredi que l'Union européenne proposait un prêt de cinq milliards d'euros aux pays de la rive sud de la Méditerranée sur trois ans pour investir dans les énergies renouvelable.
Le lejdd.fr - le 11 décembre 2009

Adoption de la feuille de route euro-méditerranéenne en matière de commerce

Les ministres euro-méditerranéens du commerce ont adopté la Feuille de route euro-méditerranéenne dans le domaine du commerce au cours de leur 8ème réunion qui s'est tenue à Bruxelles dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée.
Un communiqué de presse de la CE explique que la feuille de route identifie les actions concrètes susceptibles d'améliorer l'intégration économique et de renforcer le commerce et les investissements euro-méditerranéens d’ici 2010. La feuille de route envisage aussi de transformer progressivement les accords d’association euro-méditerranéens existants en accords de libre-échange approfondis et complets.
Les ministres euro-méditerranéens ont aussi salué les progrès significatifs réalisés depuis la réunion ministérielle de Marseille dans les négociations sur la mise en place d’un mécanisme de règlement des litiges plus efficace pour les dispositions commerciales des accords. Les ministres ont pris note de la signature d'un protocole bilatéral avec la Tunisie et le paraphe de protocoles bilatéraux avec la Jordanie, le Liban et le Maroc.
Lors de la réunion, les ministres ont également soutenu l'idée d'une convention régionale avec des règles uniformes sur l'origine des marchandises, lesquelles devraient encourager la libre circulation des marchandises.
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8 ème conférence Union pour la Méditerranée des Ministres du Commerce
Conclusions
La 8ème conférence des Ministres Euromed de commerce a eu lieu à Bruxelles le 9 décembre 2009.
Les Ministres ont discuté de la situation économique et financière globale incertaine, qui commence à montrer des signes d'amélioration, mais qui a posé des défis à tous les pays dans la région euro-méditerranéenne. Dans ce contexte, les Ministres ont souligné leur soutien aux engagements pris lors des Sommets du G20 afin d'éviter toutes nouvelles mesures protectionnistes, qui sont contre-productives au regard des défis économiques et financiers actuels rencontrés dans la région euro-méditerranéenne.
Les Ministres ont souligné l'importance de renforcer le dialogue entre les pays de la rive sud de la Méditerranée autour d'initiatives communes en faveur de la relance économique de la région Euro-méditerranéenne et ont réitéré l'importance de rester engagé à un cadre réglementaire commun fondé sur la transparence et la prévisibilité à travers la région euro-méditerranéenne. Ils ont souligné le rôle essentiel joué par l'Union pour la Méditerranée dans la promotion de l'intégration régionale et la stimulation des conditions de commerce et d'investissement ouvertes. A cet égard, les Ministres ont également souligné les progrès accomplis par l'Union pour la Méditerranée dans la promotion des projets régionaux, concernant en particulier les énergies renouvelables et l'eau.
Les Ministres ont aussi exprimé leur détermination pour conclure en 2010 les négociations de l'Agenda de Doha pour le Développement, comme exposé dans la déclaration du G20 de Pittsburgh et reflété lors de la récente réunion ministérielle OMC à Genève. Ils ont affirmé leur engagement pour conclure un accord ambitieux, complet et équilibré pour accomplir les objectifs de développement des négociations de Doha. Dans ce contexte, les Ministres ont également signifié que l'adhésion des partenaires de la rive sud de la Méditerranée qui ne sont pas membres de l'OMC reste une priorité dans le domaine du commerce au-delà de 2010.

Vers l'établissement de la zone de libre-échange euro-méditerranéenne
Les Ministres Euromed ont examiné l'état d'avancement de l'établissement de la zone de libre-échange euro-méditerranéenne à l'horizon de 2010. Les Ministres ont accueilli favorablement les progrès accomplis dans la mise en œuvre des Accords d'Association euro-méditerranéens entre l'UE et les partenaires du Sud de la Méditerranée et ont encouragé la conclusion rapide de l'accord de libre-échange avec la Syrie afin d'achever le réseau d'Accords d'Association.
Libéralisation du commerce des services et du droit d'établissement
Les négociations régionales sur la libéralisation du commerce des services et du droit d'établissement ont été lancées lors de la Conférence ministérielle à Marrakech en 2006. Suite à la Conférence ministérielle de Lisbonne, des négociations bilatérales sur la libéralisation du commerce des services et du droit d'établissement ont été lancées en 2008 avec l'Égypte, Israël, le Maroc et la Tunisie et qu'elles devraient être conclues au cours de 2010.

Les Ministres ont souligné la nécessité d'accélérer les négociations tout en maintenant un niveau élevé d'ambition sur les quatre modes de fourniture, au regard des bénéfices attendus en termes de croissance de l'investissement dans la région euro-méditerranéenne. Les Ministres ont convenu que les négociations devraient viser une libéralisation progressive et réciproque du commerce des services et du droit d'établissement prenant compte du niveau de développement de chaque pays partenaire.

Les Ministres ont invité d'autres partenaires méditerranéens intéressés à lancer les négociations bilatérales dès que possible.
Renforcement du cadre institutionnel et juridique pour le commerce euro-méditerranéen : négociations sur l'établissement d'un mécanisme de règlement des différends
Les Ministres Euromed ont accueilli favorablement les progrès significatifs accomplis depuis la réunion ministérielle de Marseille dans les négociations sur l'établissement d'un mécanisme de règlement des différends plus efficace pour les dispositions commerciales des Accords d'Association. Les Ministres ont pris note de la signature d'un protocole bilatéral avec la Tunisie et le paraphe de protocole bilatéraux avec la Jordanie, le Liban et le Maroc.
Les Ministres ont convenu que les discussions devaient être accélérées en vue de conclure dès que possible les protocoles bilatéraux restants.

Approfondissement de la libéralisation des produits agricoles, des produits agricoles transformés et des produits de la pêche
Les Ministres ont pris note de la conclusion des accords bilatéraux avec l'Égypte et Israël et du fait que l'accord avec le Maroc est en voie de conclusion. Les Ministres ont également encouragé la conclusion des négociations en cours avec la Tunisie. Les Ministres ont souligné l'importance de lancer les négociations sur la libéralisation additionnelle des produits agricoles, des produits agricoles transformés et des produits de la pêche avec les autres partenaires méditerranéens, incluant les obstacles tarifaires et non tarifaires aux échanges.

Négociations sur les accords sur l'évaluation de conformité et l'acceptation des produits industriels
Les Ministres ont pris note du premier accord sur l'évaluation de conformité et l'acceptation des produits industriels (ACAA) qui a été paraphé avec Israël en juin 2009. Ils ont aussi noté les travaux préparatoires en cours avec d'autres pays méditerranéens et se sont accordés sur la nécessité d'accélérer ces discussions en vue de lancer les négociations avec le plus grand nombre de partenaires méditerranéens en 2010. Les Ministres ont pris note de la demande des partenaires méditerranéens de la rive sud de participer à RAPEX.

En parallèle, les Ministres ont convenu que la préparation des partenaires méditerranéens pour la mise en œuvre future de la législation et des normes dans ce secteur doit être soutenue par une assistance en vue du renforcement de la capacité administrative, notamment pour l'établissement et la mise à niveau des infrastructures pour l'évaluation de la conformité ou d'un système d'alerte rapide méditerranéen parmi les partenaires de la rive sud intéressés.

Établissement d'un réseau d'accords de libre-échange parmi les pays de la rive sud de la Méditerranée
Les Ministres Euromed ont accueilli favorablement les progrès dans la consolidation du réseau d'accords de libre-échange parmi les partenaires méditerranéens, en particulier la signature récente de l'accord d'association qui établi une zone de libre échange entre la Jordanie et la Turquie. L'importance d'achever d'ici 2010 (ou sous peu ensuite) le réseau d'accords de libre-échange entre la Turquie et les pays de la rive sud a été soulignée. La mise en œuvre de l'accord d'Agadir entre le Maroc, la Tunisie, la Jordanie et l'Égypte a montré une augmentation des flux commerciaux parmi les partenaires, bien qu'en dessous des attentes. Les Ministres ont souligné l'importance de mettre en œuvre entièrement cet accord, qui reste ouvert à d'autres partenaires méditerranéens éligibles, et d'assurer que les entreprises soient conscientes des opportunités offertes par cet accord.

Dans les marges de la récente conférence ministérielle OMC, les Ministres des pays membres d'Agadir se sont rencontrés et ont dressé un état d'avancement des progrès réalisés et ont discuté le plan d'action pour 2010. Les Ministres ont signé un accord sur la reconnaissance mutuelle de certificats de conformité.
Les Ministres Euromed soutiennent les efforts pour faciliter le commerce des produits palestiniens avec d'autres partenaires euro-méditerranéens sur une base bilatérale et régionale d'ici 2010. A cet égard, la coopération en vue de faciliter la préparation de l'adhésion à l'OMC comme une possible initiative multilatérale sur un accès libre et exempté de droits/de quota a été mise en lumière.

Amélioration de l'intégration régionale
Les Ministres ont accueilli favorablement les progrès significatifs accomplis par le groupe de travail Pan-Euro-Med concernant la convention régionale unique sur les règles d'origine préférentielles pour le secteur pan-euro-méditerranéen, qui remplacera le réseau actuel de protocoles, qui permettra l'inclusion des Balkans occidentaux dans le système pan-euro-méditerranéen et préparera le terrain pour la simplification des règles d'origine pan-euro-méditerranéennes. Les Ministres soutiennent la conclusion de la convention qui devrait entrer en vigueur dès que possible. Les Ministres ont noté que les travaux sur la révision des règles d'origine pan-euro-méditerranéennes ont commencé lors de la dernière réunion du groupe de travail Pan-Euro-Med et seront menés au sein de ce groupe tout au long de 2010, qui devraient tenir compte des intérêts des partenaires Euromed, de leurs possibilités et processus de production et des nouveaux développements technologiques.

Dans ce contexte, les Ministres ont réitéré le rôle crucial joué par les règles d'origine dans l'intégration économique régionale, l'importance d'assurer que les partenaires de la rive sud de la Méditerranée soient impliqués dans les travaux effectués par l'UE sur la définition de nouvelles règles d'origine, et la nécessité d'utiliser tous les moyens disponibles pour favoriser la sensibilisation aux opportunités offertes par le système de cumulation pan-euro-méditerranéen, particulièrement pour les milieux d'affaires.

La feuille de route Euromed de commerce au-delà de 2010
Les Ministres Euromed ont globalement approuvé la feuille de route Euromed de commerce au-delà de 2010 (la "feuille de route") rédigée par le groupe de travail de hauts fonctionnaires établi lors de la réunion ministérielle de Lisbonne, qui a tenu sa réunion finale à Marrakech, tout en prenant note des réserves de certain pays partenaires de la rive sud sur certains aspects de la feuille de route.
La feuille de route identifie les actions concrètes qui peuvent améliorer l'intégration économique et renforcer le commerce et l'investissement euro-méditerranéen d'ici 2010 et envisage de transformer progressivement les Accords d'Association euro-méditerranéens existants en Accords de Libre Echange approfondis et complets.
Dans leurs discussions sur la feuille de route, les Ministres ont souligné l'importance de mettre en place à temps et de manière efficace les actions et mesures proposées, en particulier:
1) qu'il devrait être accordé la priorité la plus élevée à la conclusion des négociations en cours,

2) que la mise en œuvre des initiatives concrètes prévues dans la feuille de route devrait commencer dès que possible en 2010. En particulier:
La mise en œuvre du mécanisme d'aide aux échanges et d'investissement devrait commencer sans tarder pour que la première phase soit opérationnelle pour les entreprises d'ici 2010. Le réseau de points focaux qui ont été désignés se réunira début 2010 pour décider des premières étapes de mise en œuvre du mécanisme. A cet égard, les Ministres ont proposé de vérifier quels seraient les financements possibles sous les différents projets régionaux de l'UE.
Les milieux d'affaires euro-méditerranéens devraient être sensibilisés dès que possible aux principaux éléments de la feuille de route, de ses opportunités comme de l'état d'avancement des projets de l'Union pour la Méditerranée. Les Ministres ont souligné l'importance de la participation des milieux d'affaires à la mise en œuvre de la feuille de route. Les Ministres ont encouragé l'organisation d'un forum euro-méditerranéen des milieux d'affaires début 2010.
La coopération dans le domaine de lutte contre la piraterie et la contrefaçon dans la région euro-méditerranéenne devrait être renforcée dès 2010, notamment à travers le renforcement des compétences des structures impliquées et de l'échange d'informations et d’expérience.

3) que les relations commerciales euro-méditerranéennes devraient aller au-delà des tarifs, en prenant en considération les résultats des négociations actuelles, pour enlever les entraves non-tarifaires et pour inclure les questions réglementaires, afin de permettre un réel accès au marché et contribuer à un climat d'investissement plus favorable. À cet égard, les Ministres ont exprimé leur engagement au lancement au-delà de 2010 des négociations bilatérales sur un ensemble de questions non-tarifaires et réglementaires. Ces négociations bilatérales prendront en considération la situation spécifique de chaque partenaire de la rive Sud de la Méditerranée.

4) que cette intégration régionale Sud-Sud est un autre bloc constitutif clé de la zone de libre-échange Euromed et que le réseau d'accords de libre-échange dans la région méditerranéenne doit être achevé et par la suite renforcé en allant au-delà des échanges des marchandises pour couvrir les services, l'investissement et les questions réglementaires.

Les Ministres ont également noté les conclusions de la réunion des partenaires euro-méditerranéens qui a eu lieu à Alexandrie en avril 2009 qui a annoncé l'établissement du fonds intra-méditerranéen avec un premier budget de 400 millions d'euros afin de financer des projets d'infrastructure viables.
Les Ministres ont souligné que la feuille de route doit être un programme de travail dynamique pour les années à venir. Les Ministres ont convenu que le Groupe de Travail de hauts fonctionnaires euro-méditerranéens devrait se réunir en principe deux fois par an pour surveiller la mise en œuvre de la feuille de route et pour proposer toute adaptation ou modification nécessaire aux Ministres euro-méditerranéens de commerce.

La Ville de Marseille forme les bibliothécaires de la Méditerranée

La Ville de Marseille accueille les 10 et 11 décembre 2009 des responsables municipaux en provenance de villes libanaises, jordaniennes, arméniennes et tunisiennes pour une formation consacrée à la gestion des archives et des bibliothèques.
Ce séminaire se déroule dans le cadre des actions de coopération euroméditerranéennes conduites par la Municipalité, et avec l’appui de co-financements du Ministère des Affaires étrangères. Il a lieu à la direction des Archives Municipales.
Cette coopération entre villes, sur des sujets étroitement liés au patrimoine et à la culture de chaque participant, a pour vocation de renforcer les liens entre l’Europe et la Méditerranée.
Cette initiative, impulsée par Dominique VLASTO, députée européenne, Adjointe au Maire déléguée à la Candidature de Marseille comme Capitale Européenne de la Culture 2013, au Tourisme, aux Congrès et aux Relations avec les institutions européennes, et son équipe, rencontre un vif succès.
D’autres évènements de ce type ont été organisés à Marseille comme ce fut le cas les 16 et 17 juillet 2009 lors d’un séminaire se déroulant dans le cadre du Projet d’Aménagement Côtier EuroMéditerranéen avec des représentants de villes de Jordanie, du Liban et de Pologne.
Avec ces actions, la Ville de Marseille confirme sa volonté d’être un acteur majeur de la coopération entre pays méditerranéens et s’affirme comme Capitale Française de l’Union pour la Méditerranée.
Communication de la ville de marseille du 9 décembre 2009
Pour en savoir plus : http://www.marseille.fr/

Euromed : MEDIBTIKAR présente ses réalisations lors d’un séminaire final

Medibtikar, le programme de soutien à l'innovation financé par l'UE, s'apprête à présenter ses résultats globaux et ses réalisations, ainsi que les activités mises en œuvre lors d’un événement final organisé le 9 décembre 2009.
Le séminaire, qui se tient au Caire, en Égypte, doit aussi examiner l'importance de la coordination entre les pays du Sud de l'IEVP dans le développement d'une culture de l'innovation et de projets régionaux susceptibles de renforcer les avantages compétitifs de la région et d’intégrer les économies des pays du Sud de la Méditerranée dans l'économie mondiale. L’événement se penche également sur une éventuelle poursuite des mesures les plus efficaces permettant de réaliser les principaux objectifs de Medibtikar sur base des cinq axes prioritaires: services aux incubatrices et aux technopôles, transfert de technologies, financement de l'innovation, gestion de l'innovation et soutien sectoriel.
Ce séminaire de clôture d’envergure régionale s’adresse aux points focaux nationaux de Medibtikar des 10 pays du Sud de l’IEVP, aux membres de la délégation de le la CE au Caire, aux bénéficiaires (deux participants par pays), à l’équipe de direction de Medibtikar ainsi qu'aux experts associés au programme Medibtikar.
Medibtikar, le programme euro-méditerranéen de soutien à l’innovation et aux technologies, a été lancé à l’initiative de la Commission européenne. Il est supervisé par la délégation de l’UE au Caire. Prévu pour une durée de trois ans et doté d’un budget de 7,24 millions d’euros, il s’emploie à disséminer les pratiques innovantes en renforçant les échanges entre les planificateurs, les responsables politiques et les parties prenantes de la région Sud de l’IEVP. Medibtikar développe et renforce par ailleurs les relations avec les partenaires européens publics et privés en mettant en place des réseaux actifs et solides.
Pour Info : http://www.medibtikar.eu/

EUROMED - 9èmes Rencontres annuelles de la coopération en Méditerranée : 'Formation, coopération et développement'

Le vendredi 18 décembre 2009, MEDCOOP organisera les 9èmes Rencontres annuelles de la coopération en Méditerranée à Marseille, aux Archives départementales Gaston Defferre. Elles porteront sur le thème suivant : « Formation, coopération et développement en Méditerranée : entre richesse et diversité ».
Pour plus d'informations, téléchargez le programme en pièce jointe ou rendez-vous sur :
www.medcoop.com
Contact :
Marianne ROUX-BOUZIDI, Chargée de mission, Medcoop
E-Mail : medcoop@wanadoo.fr
Tél : 04 91 05 98 92
Fax : 04 91 08 36 35
Pour info : http://www.animaweb.org/uploads/agendas/document/MedCoop_9emeRENCONTRE.pdf

EUROMED - Atelier sur la maîtrise des finances locales et l'accès aux financements dans les pays du sud

Depuis juillet 2007, l’Institut de la Gestion Déléguée a réuni avec l’appui des membres de son comité pour la Charte des Services Essentiels, un groupe de travail composé d’experts internationaux en matière de questions financières des collectivités locales.
L’objectif que s’était donné le groupe de travail était de proposer un guide simple et pédagogique principalement destiné aux autorités locales des pays en voie de développement, dans la perspective de renforcer leur capacité à maîtriser leur budget. En renforçant leur capacité à dialoguer avec les partenaires externes du financement (banques, bailleurs de fonds, intermédiaires sur les marchés…) le développement local et l’accès pour tous aux services essentiels devrait être favorisé.
Parus en novembre 2008 en français et en anglais, les résultats de ce travail collectif ont été réunis dans le « Guide d’autoévaluation financière des autorités locales », téléchargeable sur le site de l’IGD avec son outil méthodologique (http://www.fondation-igd.org/html/esse/guid/).
La parution d’une version en langue arabe du Guide destiné aux autorités locales marocaines est l’occasion pour le Comité de la charte des Services Essentiels de l’IGD présidé par Claude Martinand, et le Fonds d’Equipement Communal du Maroc représenté par son Directeur Général Karim Mansouri, d’organiser un Workshop de présentation et de promotion du guide et de réflexion sur le contexte de financement des autorités locales auquel ils sont heureux de vous convier :
COLLECTIVITES LOCALES DU SUD / MAITRISE DES FINANCES LOCALES ET ACCES AUX FINANCEMENTS
Jeudi 17 décembre
De 13h00 à 14h30
Salon Citexpo-sommet Africités 5
Palais des Congrès-Marrakech
Contact :
Laure Lagasse, Chargée de mission
Institut de la Gestion Déléguée
llagasse@fondation-igd.org
84, rue de Grenelle
75007 PARIS
Tél : +33 (1) 44-39-12-48
Par Animaweb.org - le 8 décembre 2009

Autoroutes de la mer pour la Méditerranée

Les participants à la réunion de clôture des Autoroutes de la mer pour la Méditerranée (MEDAMOS) ont salué la proposition de la Commission européenne visant à prolonger le projet jusqu'au démarrage de MEDAMOS II qui succédera à cette première phase. La continuité des activités sera ainsi assurée.
Dans les conclusions de la réunion, ils prennent note « avec satisfaction des résultats plutôt positifs de MEDAMOS I comme le montrent une série de projets de référence dans le domaine des Autoroutes de la mer présentés lors de cette réunion par les partenaires euro-méditerranéens. »
Les participants ont également réaffirmé « la poursuite de l’engagement et de la mobilisation des partenaires euro-méditerranéens, notamment du secteur privé et des autorités douanières, pour la mise en oeuvre de MEDAMOS II, » Et d’ajouter qu’un projet de Feuille de route examiné durant la réunion leur sera envoyé pour remarques et suggestions avant le 18 décembre 2009. « La participation des pays partenaires doit être encouragée afin d'enrichir la coopération et les débats mais aussi d’atteindre les résultats des projets comme convenu dans la Déclaration de Paris de l’Union pour la Méditerranée. »
Les Autoroutes de la mer pour la Méditerranée sont financées par l’UE au titre du Programme EuroMed Transport. Ce projet vise à améliorer les connexions de transport entre l’UE et ses voisins méditerranéens, à promouvoir le concept des Autoroutes de la Mer (ADM) et à aider les pays partenaires à poursuivre la mise en place d'actions dans le domaine du transport maritime et des opérations portuaires, conformément au Plan d'action régional de transport (PART), une Feuille de route pour la coopération en matière de transport adoptée en 2007 (couvrant la période 2007-2013).
Un avis de marché de service a été lancé en octobre pour MEDAMOS II. L’objectif est de faire fond sur les réalisations de MEDAMOS I et promouvoir ainsi «l'intégration et l’efficacité des liaisons intermodales de transport de marchandises et de transport maritime entre l’UE et les pays partenaires méditerranéens (et entre les pays méditerranéens eux-mêmes), ceci afin de stimuler les échanges commerciaux entre l’UE et ses partenaires méditerranéens”. La date limite pour la soumission de projets avait été fixée au 14 novembre. Le contrat, d’une durée de 36 mois et financé à hauteur de 6 millions d’euros, devrait démarrer en mars 2010.
Par enpi-info.eu - le 7 décembre 2009